L’impuissance des pouvoirs publics de l’Inde en matière d’approvisionnement en eau et de gouvernance partagée des ressources est considérable. Les conflits sont de plus en plus nombreux autour de la gestion de l’eau et le nombre considérable d’acteurs rend difficile le dialogue (Petitjean, 2016).

D’autant plus que les problèmes de pollution s’ajoutent à la raréfaction de l’eau. Vandana Shiva, l’explique très clairement dans son ouvrage : « Le terrorisme alimentaire » (2001) en prenant pour exemple l’aquaculture. 

Là encore, les usagers les plus aisés s’en sortent, car ils ont les moyens d’acheter de l’eau distribuée en camions, de la stocker dans des citernes, mais les plus démunis, eux, doivent trouver des solutions pour se procurer cet élément ou s’en passer (Manier, 2010).