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Eau et gouvernance

La forte fragmentation des différents ministères et des organismes qui sont en charge de la gestion des eaux ne permet pas une mise en place efficiente des politiques. De plus, la corruption est un phénomène courant (Bied-Charreton et al., 2006).

Le changement de directives fortement recommandées par la Banque mondiale pour limiter le rôle de l’État dans les années 1990 a encouragé cette difficulté d’application des politiques nationales à toutes les échelles.

L’État s’est alors tourné vers le secteur privé de façon expérimentale pour une gestion de l’eau. Toutefois, cela n’a fait qu’augmenter les tensions sociales déjà présentes. Il faut également souligner que la gestion privée n’a pas apporté de solution durable à la rareté de l’eau, ni même face à la corruption prégnante dans le secteur de l’eau (Narain, 2000).

Tout ceci tend à faire de la gouvernance de l’eau en Inde le résultat de compromis entre les acteurs et les instruments de régulation publique et communautaire.

Néanmoins, une nouvelle participation est née : celle des usagers à l’échelon local.

Pour une minorité, l'eau est une ressource très rentable.

Crédit : India Water Portail

Le projet d’aménagement des rives du fleuve de la Sabarmati à Ahmedabad (Gujarat, Inde) reflète-t-il une mutation de l'espace public en Inde ?

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