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4) Réduire le risque d'érosion et d'inondation dans les quartiers concernés

La canalisation du fleuve a considérablement diminué la largeur moyenne du lit, le faisant passer d’une moyenne comprise entre 600 et 350 mètres avant les travaux à 250 mètres aujourd’hui. De hauts murs de soutènement (environ 9 mètres) ont été érigés pour protéger la ville des inondations. La hauteur de ces derniers a été déterminée en prenant pour référence la crue centennale. Lors des dernières inondations en 2015, il a été démontré que bien que les murs ralentissaient l’infiltration de l’eau dans la ville, toutefois, ils ne l’empêchaient pas d’y causer des dommages. Ainsi, plus de 500 personnes ont été déplacées lors de ces inondations en 2015 (Desh Gujarat, 2015). De plus, le fait d’avoir « pincé » le fleuve au niveau d’Ahmedabad entraîne de nombreux dégâts dans les villes en amont lors de forte crue, ce qui lance un débat sur une planification qui semblerait autocentrée sur la ville d’Ahmedabad au détriment des municipalités alentours.

Crédit : DeshGujarat

Les rives de la Sabarmati lors des inondations en 2015. La balade basse est entièrement recouverte. En haut se trouve l'un des jardins payants.

Le projet d’aménagement des rives du fleuve de la Sabarmati à Ahmedabad (Gujarat, Inde) reflète-t-il une mutation de l'espace public en Inde ?

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